Une dernière histoire belge (?)

Non, ce n’est pas parce que la Belgique connaît sa plus longue crise politico-communautaire que j’ai décidé d’aller voir ailleurs!

Effectivement, cela fait plus de 6 mois qu’il n’y a de gouvernement belge que celui des affaires courantes. Et le chemin pour former le nouveau gouvernement n’est, me semble-t-il, pas uniquement pavé de bonnes intentions. Si par « bonnes » on entend « unie » comme l’indique la devise du Royaume de Belgique : « L’union fait la force’.
J’avais également pensé à « une et indivisible », mais cela sonne mal, malgré que  « l’invincible unité » soit mentionnée dans l’hymne national belge.

« Vu depuis un étranger », cela semble une immense perte de temps et de d’énergie, saupoudrée (le terme est léger) d’incompréhension. Le seul avantage qu’on en tire, c’est l’élargissement du vocabulaire politique: informateur, formateur, pré-formateur, conciliateur, réconciliateur.. Au pays du consensus la liste de nom pour nommer les porteurs du flambeau de la négociation semble intarissable… mais bientôt, ceux d’une autre liste se font de plus en plus présents : fossoyeur, liquidateur, exterminateur, séparateur…
La Belgique, cœur de l’Europe, risque de subir un véritable infarctus communautaire. Et quid de Bruxelles, capitale de l’Europe ? Pourrait-on se lancer dans une analogie avec Berlin ? C’est vrai que ces 2 capitales ont un point commun : leur nom commence par un « B »…

Après le Portugal, la Belgique ?! Peut-être que, comme en septembre 2008, l’annonce d’un cataclysme économique permette de mettre en veille les velléités communautaires… au moins pour un petit moment et que les drapeaux aux fenêtres des maisons qui prônent l’unité redéploient leurs couleurs et ne se mettent pas en berne, comme cela semble déjà le cas…

Il serait dommage que cela soit la dernière histoire belge…