All posts by Editor

Pluvieux novembre !

Vu depuis l’Europe, le Qatar peut apparaître comme étant une zone désertique où il fait chaud toute l’année. Et bien non! Force est de constater que la saison fraîche est arrivée et que les températures ont bien dégringolé. Je n’irai pas parler “d’hiver”, comme le montrent certaines publicités (voir cette niouze), mais d’automne bien arrimé.
Le matin on frôle des 17°C et l’après-midi le thermomètre monte autour de 22-24°C.

Si j’étais cynique je dirais que l’automne qatarien ressemble à un bel été bruxellois, avec quand même un peu de pluie en moins! Quoique, ce mois de novembre est particulièrement gris et pluvieux. Presque 4/5 jours de pluie et de grisaille! Et comme je l’avais signalé dans cette première niouze relatant la pluie, quand il pleut, cela transforme la chaussée en mini-mare.

Le brouillard d’octobre (voir cette niouze) et ces pluies de novembre, donneront-ils raison au dicton  “Brouillards d’octobre et pluvieux novembre, font bon décembre” ?

La Patrouille de France à Doha

La Patrouille de France, de passage dans le Golfe, a fait une halte à Doha le temps d’une représentation aérienne.

Formation serrée pour figure de style, l’élite des pilotes de chasse a teinté le ciel de Doha des couleurs tricolores.

Fans de Top gun (ou non), voici une petite galerie pour le plaisir des yeux en cliquant ici, malgré une atmosphère brumeuse, un ciel parfois moutonneux parfois bleu ciel./.

Mohammed et Fatima au Top 3 !

D’après les statistiques officielles 2010, les prénoms qatariens les plus en vogue sont :
– pour les femmes : Fatima (6420), Mariam (6311) et Noora (6249)
– pour les hommes : Mohammed (14770), Abdullah (8878) et Ali (6507).

La vénération du prénom du Prophète et de celui de l’une de ses sœurs confirme, pour ceux qui en doutaient, une certaine prégnance de la religion islamique sur la société qatarienne./.

Un festival de sacrifices !

C’est ce que titrait le journal “The Peninsula” au sortir des fêtes de l’Aïd! A en croire les chiffres, les bouchers n’ont pas chômés. En effet, l’égorgement doit être pratiqué par une personne habilitée dont le savoir faire assurera un abattage conforme aux règles de l’islam et qui donc ne fera pas souffrir l’animal porté au sacre. Que cela soit à domicile, ou au marché aux bêtes, c’est un égorgeur accrédité qui se doit d’opérer.
C’est le mouton qui vient en tête du palmarès des animaux préférés pour l’Aïd, très largement devant le chameau. Et dans la gamme des moutons, c’est l’autralien qui explose le marché. Sur un marché, il s’en est vendu et sacrifié plus de 9000! Il est vrai que le prix de 350 QAR (70 euros environs) pour 15/20 kg de viande est en deçà des 1100 QAR (environ 220 euros) pour un mouton soudanais d’environ 40kg! Quant au chameau (dont la viande est plus utilisée dans certains plat traditionnels), les prix varient autour de 4000 QAR (800 euros).

Si l’animal est édenté, sans oreille, sans queue, ou boiteux il ne pourra pas être accepté pour le sacrifice. Si, si… c’est expliqué sur le site internet Al Balagh./.

C’est la fête du mouton ! Eid mubarak ! (*)

Eh oui, quelques semaines après l’Aïd el-Fitr (la fête de la fin du Ramadan) voici venue le temps de l’Aïd el-Adha, la fête du sacrifice, que l’on appelle aussi l’Aïd al-Kabïr (la grande fête). C’est cet hommage à Ibrahim qui est célébré chaque année :  alors qu’il allait égorger son fils en signe de soumission à Dieu, celui-ci fut « miraculeusement » remplacer par un mouton ! Il donne lieu également à un pèlerinage à la Mecque où les fidèles croyants musulmans entament un rigodon autour de la Kaaba. C’est la fête la plus importante dans la religion musulmane.

A cette occasion, chaque famille musulmane égorge un mouton qu’elle partagera en 3 parts égales : une pour la famille, une pour les voisins et amis et une pour les pauvres (avec les meilleurs morceaux de viande).
De ce fait, je vais laisser le portillon ouvert afin savoir si nous sommes voisins. Ou pauvres. Les deux n’étant pas antinomiques.

Bien sûr, l’égorgement du mouton doit se faire selon un rituel précis.
Tiens, à Dunkerque les moutons ne sont plus à la fête. Plus d’abattage organisé (lire ici)! Cela risque de se traduire par une remise en service des baignoires de boucher.
Mais, sont-elles orientées vers la Mecque ?

Oups… revenons à nos moutons. Quelle que soit la religion : juive, musulmane ou catholique, le mouton est à la fête. Il n’y a que dans la dernière que le sacrifice de l’ovidé est aujourd’hui symbolique. Donc le mouton, c’est une question de religion. Et ceux pour qui religions, agneaux, brebis égarées et moutons c’est kif-kif bourricot, il ne faut plus compter sur Panurge pour en dessiner.

Et –très tôt- ce matin, rien n’a fait, après l’appel des haut-parleurs, impossible de se rendormir, même en comptant les moutons… qui seront sacrifiés aujourd’hui !

(*) Bonne fête de l’Aïd

Au fait, on parle de “mouton”, mais de quoi parle-t-on exactement :

“Ça c’est Paris” à Doha, Qatar

L’Institut français du Qatar a inauguré sa saison culturelle 2011-2012 avec la comédie musicale “Ça c’est Paris” de la Compagnie Trabucco au Qatar National Theatre.
Le public,  qatarien, francophone et francophile a répondu présent pour  un voyage musical dans le Paris de l’entre-deux guerre. De l’opérette au Music hall : une véritable visite guidée de Paris et ses faubourgs au rythme de airs populaires qui contribuent sa renommée internationale.

Suivez les guides : petite galerie parisienne en cliquant ici.

Ahh, douce France…/.