C’est ce que titrait le journal “The Peninsula” au sortir des fêtes de l’Aïd! A en croire les chiffres, les bouchers n’ont pas chômés. En effet, l’égorgement doit être pratiqué par une personne habilitée dont le savoir faire assurera un abattage conforme aux règles de l’islam et qui donc ne fera pas souffrir l’animal porté au sacre. Que cela soit à domicile, ou au marché aux bêtes, c’est un égorgeur accrédité qui se doit d’opérer.
C’est le mouton qui vient en tête du palmarès des animaux préférés pour l’Aïd, très largement devant le chameau. Et dans la gamme des moutons, c’est l’autralien qui explose le marché. Sur un marché, il s’en est vendu et sacrifié plus de 9000! Il est vrai que le prix de 350 QAR (70 euros environs) pour 15/20 kg de viande est en deçà des 1100 QAR (environ 220 euros) pour un mouton soudanais d’environ 40kg! Quant au chameau (dont la viande est plus utilisée dans certains plat traditionnels), les prix varient autour de 4000 QAR (800 euros).
Si l’animal est édenté, sans oreille, sans queue, ou boiteux il ne pourra pas être accepté pour le sacrifice. Si, si… c’est expliqué sur le site internet Al Balagh./.