« Sur les chantiers du Qatar, des ouvriers indiens et népalais meurent par centaines ». C’est vrai, se sont les petites mains des workers qui FONT l’essentiel du Qatar. C’est vrai, les workers travaillent quand il fait chaud. C’est vrai aussi, que le thermomètre officiel ne dépasse jamais les 50°C; seuil à partir duquel la loi autorise de ne plus travailler.
C’est vrai aussi que les entreprises font des efforts pour améliorer la formation et les conditions de parcage vie des travailleurs immigrés. Et ceci sous la contrainte des autorités qatariennes qui se penchent de plus en plus sur les conditions d’existence de leur main d’œuvre bon marché.
Il reste à espérer que ce focus médiatique international fasse avancer plus rapidement le sort de la péninsule qatarienne.
On parle beaucoup des workers du Qatar, car il y a a le focus de la coupe du Monde de 2022, mais c’est oublier que cela se fait tout autant si ce n’est plus ailleurs : Dubaï se serait-elle construite à la sueur des émiratis ?
L’Arabie Saoudite ne fait pas mieux avec ses faits d’esclavagisme moderne qui sont régulièrement décriés dans la presse. Bon, je ne parle pas de la Chine… et à Sotchi en Russie… ?
Et j’en reviens à cette comparaison osée mais historique : en France a t’on fait mieux avec les mineurs immigrés, parqués dans camps… il y a moins d’un siècle et souvent morts sur l’hôtel du travail à la gloire de la France ?