En ce moment, Katara -le village culturel- accueille le second festival de dhows (boutres) traditionnels. J’avais déjà relaté une sortie en dhow dans cette niouze.
Mais un événement militaire imprévu a rendu cette visite à Katara plus exotique qu’attendue. La zone piétonne (ainsi qu’une grande partie des parkings) avait été réquisitionnée pour une manœuvre militaire bielo-qatarienne.
Je ne sais pas sur quels champs de bataille a brillé l’armée biélorusse depuis son indépendance en 1991, mais toujours est-il, qu’à défaut de champ de bataille, une esplanade leur permet de manœuvrer devant nombre de publics. En effet, les soldats venus au Qatar ont réalisé une véritable manœuvre chorégraphique qui, semble-t-il , fait sa renommée.
Marche au pas bien cadencée, baïonnette au fusil, gants blancs, bottes cirées, les soldats en uniforme bleu ou vert tout de jaune ceinturé, se sont d’abord livrés à une marche militaire en bonne et due forme en y intégrant des effets chorégraphiques, qui, au final, donnent un rendu “stroboscopique” assez surprenant.
Bien sûr, c’est avec la jambe haute que les couleurs de la Biélorussie sont portée.
Et tant qu’à entendre le bruit des bottes, autant que cela soit celui-ci.
Cette chorégraphie militaire intègre également des moulins de majorettes, mais c’est avec un fusil armé de sa baïonnette à la place du bâton. Bon je n’irais pas jusqu’à dire que les soldats de Loukachenko sont de véritables danseuses…
Mais le moment le plus original c’est lorsque ces hommes de troupes s’alignent et entament une véritable performance de synchronisation formant une vague humaine sur un rythme très soutenu.
J’ai trouvé une petite vidéo sur le net qui en dira plus que de longs discours.
Et après cela, reste plus qu’à aller s’en jeter un petit… Enfin, façon de parler 🙂