Aujourd’hui, à l’aurore de son 9ième mois, la Lune s’est parée de son premier croissant et le comité des sages a décrété que le Ramadan pouvait commencer.
Durant toute cette lunaison, les musulmans vont se serrer la ceinture de l’aube au crépuscule. Un jeûne et une abstinence à vocation spirituelle. Ceci dit, du crépuscule à l’aube, la vie reprend son plein droit et les interdits sont levés. Il est donc possible de se rattraper, mais néanmoins avec une certaine retenue.
Même si les horaires de travail, des magasins – et d’une façon générale : de vie- sont adaptés, ne pas boire de la journée par les températures qu’il fait, ce n’est pas facile. Autant il est envisageable de faire des réserves de nourriture et de laisser le polichinelle dans le tiroir, mais boire, quand on est constamment dans des environnements climatisés donc desséchants… pas facile. Il n’est pas interdit de craquer, mais sans répétition…
Tous les ans, c’est un milliard de musulmans, au moins, au moins, qui mettent leur foi[e] à rude épreuve. Chameau qui s’en dédit.
A chaque fois que je pense au mot “Ramadan”, je ne peux m’empêcher de me remémorer ces moments de mon enfance, où, subitement, les moutons de nos voisins arrivaient dans le parc qui nous servait d’aire de foot et qui tout aussi subitement disparaissaient, disait-on, au fond d’une baignoire… sic.
Bon, en attendant la fête du mouton… Ramadan kareem ! (doux ramadan, ndlr)