Bling-bling-mode

Et non, je ne suis pas sponsorisé par une marque de lessive qui lave plus blanc que blanc ou par la QDB (Qatar Development Bank) a qui j’emprunte cette image publicitaire en guise de prétexte pour cette niouze. En fait, je croise régulièrement cette publicité et en y regardant à plusieurs fois, je me suis dis qu’elle ferait un bon support pour parler des tenues vestimentaires des Qatariens et Qatariennes. Je ne parlerai pas de la position en avant-plan de l’Homme par rapport à celle des deux Femmes  en arrière-plan, que, d’aucuns pourraient assimiler à une forme orientale du machisme et d’en déduire que le statut de la Femme pourrait être inférieure à celui de l’Homme dans ces sociétés originellement tribales.

Mais avant d’aborder les vêtements traditionnels qatariens, je voudrais apporter quelques éclaircissements  sur l’effet Qatar Qiss Qool (QQQ). Le premier effet, c’est lorsque l’on sort de son véhicule climatisé à 20°C et qu’à l’extérieur il fait 43°C. C’est chaud, mais c’est pas grave. Le second effet, c’est quand on plonge dans un environnement à plus de 65% d’humidité. Cela vous rappelle que le coton est un vêtement à caractère spongieux. Et les deux effets combinés, cela donne la photo de gauche prise avec un appareil photo aussi bien embué en dedans qu’en dehors.  Et sur la partie droite, la photo avec un appareil désembué.

Pour en revenir aux sujets (de l’Emir), on peut constater que l’habit du Qatarien est blanc et celui de la Qatarienne est noir (si, si, regardez bien). Le Qatarien porte une dishdasha (djellaba). Celle-ci à une poche dans laquelle sort un stylo, de préférence avec un signe distinctif, type étoile blanche à 6 branches, de préférence Limited Edition. Les manches sont fermées par des rutilants boutons de manchettes et le poignet laisse arborer une montre gros format qui n’a de commun avec une Swatch Skin que la Swiss Touch. Un voile blanc, le ghutra, recouvre les épaules. Il est tenu sur la tête par l’uqal, ce cordon noir en forme de cerceau. Et pour que cet ensemble tienne bien en place, il y a sous le voile un petit bonnet en crochet : le ghafeyah.

Les femmes portent une abaya noire qui généralement traîne au sol pour ne pas montrer les pieds (alors que la dishdasha masculine laisse deviner les pieds). C’est traditionnellement ainsi, même si parfois on y voit fleurir quelques touches de couleur. Elles se recouvrent les cheveux et le cou avec le hijab (foulard). D’autres préféreront porter le niqab qui ne laisse voir que les yeux. D’autres, rien. Mais cela est rare. Les femmes plus âgées portent un masque noir ou doré.

Ce qui peut nous paraître comme une bling-bling-mode se traduit ici comme un $igne extérieur distinctif./.