Récemment la radio francophone Oryx FM annonçait que le taux de chômage au Qatar ne dépassait pas les 1,6% de la population active.
Comme dans beaucoup de pays, les natifs restent prioritaires pour les emplois.
Les étrangers qui sont aux Qatar sont forcément des actifs, des conjoints d’actifs ou des touristes (mais je ne suis pas sûr qu’ils soient comptabilisés).
Pour venir travailler au Qatar, il est nécessaire d’avoir un sponsor, c’est à dire, une entreprise qui aura la responsabilité d’assumer votre salaire (pour faire simple). Une fois votre travail terminé, ou l’âge de la retraite atteint par exemple. C’est retour au pays. Sans aucune autre possibilité que cela soit.
Il est donc possible de faire toute sa carrière ici, d’élever ses enfants ici. Et au moment de la retraite, c’est goodbye-bye !!! Je ne vais pas plus loin, cela pourrait donner des idées à certains politiciens…
La notion de sponsor s’étend également aux entreprises étrangères qui veulent faire du business au Qatar. Elles doivent avoir un sponsor, c’est à dire un qatarien qui s’associe avec l’entrepreneur et qui détient d’office 51% des parts de cette entreprise. Ce principe de sponsor ne s’applique pas à certaines sociétés qui travaillent pour le bien public qatarien (pétrole, gaz…).
Donc au final, faire partie des 1,6¨% de chômeurs, c’est vraiment pas avoir de chance./.