Voici ce que l’on peut trouver sur des invitations : Photo interdite – Gente masculine interdite – Interdiction de fumer – Décolleté et bras nus interdits (= robe longue, ou peut-être habits féminins occidentaux interdits)…

Alain Robert, plus communément appelé le Spiderman français était à Doha cette semaine pour escalader -officiellement- le plus haut bâtiment de Doha : la Torch Tower. 300 mètres de grilles métalliques avalées en moins de 75 minutes. Record inscrit au Guiness book.

Cet exploit, puisque faire cela quand on souffre de vertige avec une invalidité physique , ne manquera pas de vous revenir aux oreilles via la presse car l’évènement était médiatiquement  cadré.
Je sais, je sais, encore le Qatar dans la PQR !!!

Une leçon de courage, de dépassement de soi, avec un soupçon de folie… le meilleur moyen de lutter contre ses démons intérieurs c’est de les combattre.  Bon c’est vrai qu’il a de la bouteille (d’eau), mais quand même. Alors, avis aux amateurs ? Escalade photographique en cliquant ici./.

Comme indiqué dans cette niouze, les Qatariens ne souhaitent pas perdre trace de leurs racines et traditions. Parmi celles-ci : le pastoralisme que l’on aurait pu croire disparu du paysage local. Eh bien force est de constater que non. Bon, avec le temps et le développement économique, les autochtones emploient des allochtones pour garder leurs cheptels. Je ne sais pas s’il y a des transhumances, mais cela reste surprenant de croiser un berger et son troupeau, au beau milieu de nulle part./.

Katara, le Village Culturel, a accueilli fin mars le “Halal Qatar Festival”. Un festival qui  permet aux Qatariens de renouer avec le passé et ses traditions, et, aux étrangers de les découvrir (de même pour la jeune génération qatarienne).
En moins d’un demi-siècle, le Qatar s’est totalement métamorphosé, propulsé par par le gaz et le pétrole, il est passé du désert à l’état de pays le plus riche du monde… d’une culture “bédouine” et une économie de  pêcheurs de perles à une économie internationale et une culture totalement importée de l’occident. Alors forcément cela doit dérouter. Et comme dit l’adage : si tu ne sais pas où tu vas, rappelle-toi d’où tu viens. C’est un sujet omniprésent chez les dirigeants qatariens : ne pas oublier ses racines, ses traditions, sa culture.

Chants et danses traditionnels, cuisine, jeux, costumes, sabres… on y retrouve de tout, et surtout des bergers et leurs animaux : chèvres et moutons en tous genres. Et franchement, je ne pensais pas qu’il puisse exister localement autant de variétés d’ovins et de caprins. Petit tour de ce  festival, et surtout de ces animaux, en cliquant ici./.