Direction la côte opposée à celle de Doha : le Golfe de Bahreïn.
Avec environ 80 km de large, la traversée du Qatar se fait rapidement, ceci d’autant plus qu’elle se fait sur une autoroute (éclairée la nuit) de 2×4 voies.
La circulation sur les autoroutes est limitée à 120km/h. Elles sont truffées de radars. Frustrant pour tous les automobilistes qui possèdent une de grosses cylindrées. La rumeur dit que les locaux ne paient pas les amendes. Quant aux étrangers, il vaut mieux vérifier sur le site internet du Ministère de l’intérieur que l’on ne lui est pas redevable (www.moi.gov.qa/e-service/Traffic violation) sinon cela risque de coincer à la douane lorsque l’on souhaite quitter le pays…
Une dizaine de kilomètres avant d’atteindre la côte ouest du Qatar se trouve une zone géologique et géographique qui dénote avec la platitude sablée du reste du pays : le « désert » de Zekreet. On y trouve des monts calcaires façonnés au fil du temps par le vent et le sable.
Pour des raisons de sécurité [nous n’étions pas en convoi + « babies on board »], nous ne nous sommes pas avancés profondément dans cet espace désertique qui attise fortement notre curiosité. La température dépasse encore les 40°C en ce mois de septembre. Partie remise.
Un étrange panneau, lui aussi usé par le temps et le sable, fait état d’autruches et gazelles en liberté. Sceptic’chui’mi.
Une dizaine de km d’autoroute 4 voies plus loin, on retrouve subitement la civilisation et la verdure. Mais heureusement ce choix n’était pas le seul. Ouf. Mais, ne crachons pas dans la soupe, à défaut de « rien », la mondialisation c’est pas pire.
Nous sommes aux portes de Dukhan, ou plutôt, QatarPetroleum City. Car cette ville est en fait un immense compound pour les employés de QatarPetroleum (QP). L’accès à la ville est controlé par un poste de sécurité (comme dans tout compound qui se respecte) avec en plus des panneaux d’interdiction de photographier plantés régulièrement sur le bord de la route. Circulez, y’a rien à voir. Même le resort, avec restaurant, est réservé uniquement aux employés de QP. Pour ceux qui n’ont pas idée ce que c’est un compound : un ghetto pour étrangers avec toutes les facilités incluses (logement, épicerie, bar (sans alcool), services de sécurité, nettoyage, piscine, salle de sport… En fait un quartier sécurisé. Voire de sécurité. C’est le sentiment que cela fait à chaque fois qu’il faut déposer sa carte d’identité pour aller voir un « compoundien ».
Heureusement, la plage n’est pas privatisée.
Malheureusement, l’eau est trop chaude pour vraiment apprécier la baignade.
Tranquillement, on profite de la plage.
Désespérément, j’ai vu passer plus de sacs plastiques que de jet-ski.
Chaudement on profite du Soleil jusqu’à son couché.
Virtuellement, cette niouze c’est aussi pour partager avec vous de ce bon temps./.