Soukez-Soukez

Il est vrai que jusqu’à aujourd’hui mes niouzes ne traitaient que du Qatar -et le plus souvent de Doha- en termes de centres commerciaux, de zones urbanochampignoneuses de gratte-ciels (quartier Westbay appelé aussi la “Petite Manhattan”) ou d’oasis perdu aux portes du désert.

En fait, Westbay a poussé en moins de 5 ans. Auparavant, la zone était “désertique”. Comme je l’ai déjà écrit, ce n’est pas vraiment un quartier à vivre : centre commercial, immeubles de bureaux et d’habitation et ambassades. L’espace de vie est la corniche, l’avenue qui longe la mer.
Doha ne se résume pas à Westbay. On y trouve des musées (Doha a été en 2010 la Capitale arabe de la culture) : le Musée d’Art Islamique (photo), le Musée d’Art Moderne, le Musée de la fauconnerie, le village culturel (Katara), et quelques musées avec des collections privées (voitures, armes…).

Le Musée National est en cours de restauration.  C’est notre architecte national, Jean Nouvel, qui en a la charge.

Pour comprendre l’Islam, découvrir Mahomet, apprendre la langue arabe, le Fanar (photo) est le lieu dédié. Il est reconnaissable à son minaret en forme de tour de Babel.

Pour ce qui est des mosquées, eh bien il y en a à perte de vue. Des petites, des moyennes et des grandes. Le principe est que c’est à la religion de venir vers les gens et non aux gens de se déplacer.  Donc, il y a au moins une petite mosquée dans chaque quartier. Depuis la maison, au moment du prêche cela fait un peu cacophonie puisqu’il y a 3 mosquées à portée d’ouie.

Il y a aussi le  cœur historique où l’on peut déambuler au milieu d’échoppes diverses et variées : le Souk Waquif.

C’est de là que proviennent les photos des animaux transcolorés génétiquement présentés dans cette précédente niouze. Les touristes et surtout les enfants y trouveront des animaux à une bosse (chameaux ou dromadaires ?) qui paissent tranquillement au soleil. On peut y voir aussi des chevaux et des faucons. Les faucons restent le symbole de puissance et de noblesse. Se sont souvent de hautes personnalités qui les possèdent et les dressent pour la chasse.

Le souk c’est vivant. Du monde, des restau, des échoppes, des odeurs, de la musique… une ambiance plus “authentique” que celle des immeubles de verre, aseptisés, modernes et usités.
Le souk est suffisamment grand pour y tourner en rond mais pas pour s’y perdre puisqu’il est encerclé par de grands axes routiers. C’est l’occasion de se laisser guider hasardeusement à chaque croisement. Et pour ceux qui auraient vraiment un très mauvais sens de l’orientation, il suffit de lever les yeux pour y voir le Fanar et se laisser guider pour trouver la sortie, enfin le parking.

Et au détour d’une ruelle on peut tomber sur un spectacle (ici une répétition) de danses et chants locaux…/.