D.L.C.

Voici encore une petite niouze « consommation »  et à la fois « santé ». Encore de la consommation vous allez me dire! Mais cette fois ci, cela touche aussi bien les consommateurs d’ici que ceux d’Europe et d’ailleurs.
Certainement, vous comme moi, portons attention aux D.L.C. (Date Limite de Consommation) des produits  que nous achetons avant de consommer. Et ceci d’autant plus que le produit est dit « frais », c’est à dire n’ayant subi après fabrication aucun autre procédé de préservation que la mise sous emballage étanche et le maintien à température froide (délai de vente de 1 à 21 jours).
Devant la multitude de produits présentés dans les rayons des hypermarchés locaux, je me suis orienté vers des marques et produits connus, enfin plutôt  « connus » devrais-je écrire. Quelle ne fut ma surprise de constater que les tranches de fromage Président avaient une durée de validité d’une année. Et là, pas d’erreur possible : date de PROduction 19/07/2010 et date d’EXPiration de la chose : 19/07/2011.  C’est vrai que la plastique de la tranche était ferme. Mais de frais, je n’ai vu que le rayon qui présentait la chose. J’avoue, j’en ai gouté une et me suis dispensé du reste.

Après cette erreur de casting culinaire, je me suis attaqué à une valeur sûre du fromage européen : la mimolette. Et là, même constat, une durée de conservation d’une année. Même couleur, même texture, même goût que celui que je mangeais en Belgique il y a quelques mois. Bon d’accord, c’est du pasteurisé, mais quand même… aurais-je été si négligent lors de mes emplettes européennes ?

Toujours dans la catégorie « laitage », je constate qu’un yaourt (normalement frais) de la marque Elle & Vire, a une durée de conservation de 6 mois. Je ne sais pas si c’est l’effet conjugué du 0% de matière grasse et de l’enrichissement en calcium de ce composé, mais toujours est-il, qu’avec ce type de yaourt, ce n’est plus la peine de craindre qu’ils finissent par champignoner.


Prenez une valeur sûre de  la pâte à tartiner au chocolat-noisette. Le vrai, le seul et l’unique : le Nutella. Et bien là : bingo! Un an jour pour jour. Et dans ce cas précis : pas de réfrigérateur, à température ambiante. C’est bien le même produit, mes papilles ne se trompent pas. Ce produit serait-il alors blindé de matières renforçant sa résistance à la dégradation temporelle ?

En fin de compte, et si ces produits étaient  les mêmes qu’en Europe ? Et que de Date Limite de Consommation on en est arrivé à Date de Longue Conservation ?

Voilà, un consommateur averti en vaut deux./.