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Novembre, bien pluvieux !

Et oui, pendant que j’écrivais la niouze d’hier il s’est mis à pleuvoir.
Résultat sur la photo (même lieu) : la route est totalement inondée. Si cela continue, des quartiers entiers seront inaccessibles aux non 4×4.
Heureusement, la municipalité dépêche des camions-pompes pour vider les chaussées. Pour les caves, cela ne risque rien car les maisons n’en ont pas. Peut-être parce qu’il n’y pas de vin à y mettre ?/.

Pluvieux novembre !

Vu depuis l’Europe, le Qatar peut apparaître comme étant une zone désertique où il fait chaud toute l’année. Et bien non! Force est de constater que la saison fraîche est arrivée et que les températures ont bien dégringolé. Je n’irai pas parler “d’hiver”, comme le montrent certaines publicités (voir cette niouze), mais d’automne bien arrimé.
Le matin on frôle des 17°C et l’après-midi le thermomètre monte autour de 22-24°C.

Si j’étais cynique je dirais que l’automne qatarien ressemble à un bel été bruxellois, avec quand même un peu de pluie en moins! Quoique, ce mois de novembre est particulièrement gris et pluvieux. Presque 4/5 jours de pluie et de grisaille! Et comme je l’avais signalé dans cette première niouze relatant la pluie, quand il pleut, cela transforme la chaussée en mini-mare.

Le brouillard d’octobre (voir cette niouze) et ces pluies de novembre, donneront-ils raison au dicton  “Brouillards d’octobre et pluvieux novembre, font bon décembre” ?

Doha dans le brouillard

Comme je l’indiquais dans la niouze précédente : c’est l’automne. Et avec, son cortège de signes : les feuilles tombent des arbres, les températures baissent également -mais cela reste raisonnable (27°C à 21h ici, contre 7°C  à Bruxelles)- et, le brouillard fait son apparition.
5h du matin, 24°C, 84% d’humidité. Un temps à rester au frais./.

L’effet sèche-cheveux

Quoi de plus agréable quand il fait chaud qu’une petite brise, un léger courant d’air…
Cet agréable filet de vent qui aide à supporter une température un peu chaude…
Ici, en terre du désert,  ce courant d’air est a température ambiante.
Dès qu’il y a un peu de vent, cela fait sur le visage l’effet d’un sèche-cheveux : un jet d’air chaud, qui, tout en la provoquant, évapore les gouttes de sueur.
Rouler la fenêtre ouverte est un non-sens. Sauf si on est adepte des programmes de sudation.
Heureusement, les habitations, bureaux, véhicules de transport sont climatisés. Sinon on finirait lyophilisé.

Malheureusement, tout ce froid demande beaucoup d’énergie et génère donc beaucoup de pollution.
A ce titre la Banque mondiale classait en 2009 le Qatar comme étant le pays le plus pollueur au monde avec une rejet de 46 tonnes de dioxyde de carbone par habitants (en 2006) contre 6,2 tonnes en moyenne par Français… Et un milliard de chinois, ça fait pencher la balance du “bon” côté…

Mitigeur

Sur le coup, j’ai pensé que le levier était sur la mauvaise position. Machinalement je l’ai tourné dans l’autre direction. Mais au bout de quelques secondes les mains sous le filet d’eau je me rends compte que l’eau qui sort du mitigeur est chaude, très chaude. Le levier de ce dernier est bien sur la couleur rouge : pour l’eau chaude sortant du chauffe-eau.  Après avoir repositionné le levier du mitigeur sur la couleur bleue : pour l’eau froide venant du réservoir, je constate que l’eau qui coule est réellement chaude. Bien chaude.

En fait, il fait très chaud  (lundi il a fait 47°C) et le réservoir d’eau sur le toit a emmagasiné cette chaleur.

Ici, dès que le soleil cartonne, on inverse le fonctionnement des robinetteries  : l’eau du chauffe-eau devient l’eau “froide”, enfin plutôt l’eau à température ambiante intérieure (autour de 25°) et l’eau du réservoir, censée être fraîche, devient l’eau chaude. C’est un réflexe à avoir. Pour prendre un bain, il faut donc faire couler l’eau du réservoir et laisser refroidir (si on prend l’eau du chauffe-eau, celui-ci se remplit d’eau chaude et il n’y a plus d’eau tempérée pour se rincer) !

Les installations modernes ont des chauffe-eaux réversibles qui refroidissent l’eau!

Pour les piscines, c’est le même principe. Il faut tâter un peu avant de plonger. Et si l’on veut en profiter l’été, il vaut mieux qu’elle soit refroidie./.

Il a plu…!…

Plu. C’est bien le terme. La pluie est tombée. Et oui, c’est la saison pluvieuse ici. Une sorte d’automne-hiver avec des températures -localement- froides: +16°C le matin et jusqu’à +22°C/+25°C l’après-midi.
Le Qatar connaît peu de jours de pluie par an et la pluviométrie est très faible. A titre de comparaison il tombe en moyenne 6mm de pluie en janvier à Doha contre 52,7mm à Bruxelles. Quoiqu’en 2010, on a dû exploser les compteurs en Belgique.
Et à partir du mois d’avril, il ne tombe plus rien pendant 6 mois. Juste les gouttes de sueur de ceux qui s’éloignent d’un espace climatisé.
Étant donné que la pluie n’est pas un véritable souci, les routes ne sont pas équipées pour évacuer l’eau et d’immenses mares se créent sur l’asphalte. Des camions-pompes viennent alors les aspirer.
Quant à la conduite sous la pluie… je pense que c’est la même chose qu’en Europe! En plus des risques d’aquaplaning liés à cette eau résiduelle sur les routes, les chaussées deviennent grasses et donc glissantes./.