Aller-Retour

Et voilà, un petit tour au pays pour se recharger les batteries. A écouter les autochtones, le printemps et le début de l’été ont été pourris. Alors nous pensions réellement faire  une petite mise au frais, mais par malchance (pas fous à ce point) nous sommes tombés en pleine canicule (de la fin du Ramadan).
Les vacances se transforment en petits marathons de visites, et, forcément, il n’est pas toujours possible de voir tout le monde. Mais ce n’est que partie remise.

École maternelle oblige, nous sommes passés à Paris voir la Tour Eiffel, symbole de la France à l’Étranger, mais qui reste un mystère pour les petits français qui n’habitent ni Paris ni la France.
Cela faisait un bail que je n’y étais allé.  C’est bien là une des “paradoxes” de vivre à l’étranger : venir passer ses vacances en France. En juillet dernier j’avais tenté de réserver des billets par internet, mais c’était déjà “sold out” un mois en avance ! Heureusement, on peut toujours faire la queue pour acheter des billets aux guichets.
Il n’y a pas à dire, c’est un bel édifice. Il n’y a pas que les enfants qui sont impressionnés. Je ne sais pas si Gustave avait imaginé que cela serait un tel succès touristique, marketing (et financier).

La visite du dernier étage, où je ne suis jamais allé, a encore failli me passer sous le nez ! Mais la vente de billets s’est réouverte alors que nous étions au 2ième. Alors let’s go, enfin, après avoir dû refaire la queue…
Bon, vaut mieux ne pas être sensible au vertige, sinon on ne profite pas pleinement de la vue de Paris à plus de 260m d’altitude. Je sais de quoi de parle, il m’a fallu du temps pour m’adapter. A l’intérieur du 3ième étage il y a un panoramique avec  les plus grandes tours au monde. La plus haute de Doha est la Tour Aspire, gravie à mains nues par le Spiderman français au printemps dernier. Paris-Doha, 4983km de tour à tour.
Il y a un bar à champagne tout en haut. Quelques bulles pour mieux faire passer la sensation de vertige, l’idée est sympa. Mais quid de ce qui ne boivent pas d’alcool ou que leur religion interdit de boire… Bon, il reste toujours la possibilité d’aller se restaurer aux étages inférieurs…

Parents-devenus oblige, nous avons cédé à la pression et aussi à notre curiosité et décidé de compléter notre séjour parisien  par une visite à Disneyland Paris… une véritable expérience !
Il n’y a pas à dire, la magie opère, tant sur les enfants que les parents. Même si au final, à force d’opérer elle fini par rendre malade les parents…

Quels chocs pour les enfants de voir les personnages de dessins animés  ou de livres en grandeur plus que nature. Effrayés qu’ils étaient,  il a fallu s’y prendre à plusieurs reprises pour faire connaissance de près. Voilà un cas d’étude qui doit ravir les pédopsychiatres.

Comme le cas des adultes qui y retournent en connaissance de cause doit également ravir les psychiatres. Quelle est la part de masochisme et d’enfant au fond de chaque adulte…? Restons plus terre à terre.  Avec les parents, Mickey et tous ses amis sont vraiment les rois de la fête et le spectacle pyrotechnique pour les 20 ans du parc est vraiment époustouflant!

Et voilà que le temps passe. Nous n’avons pas eu le temps de vraiment ranger nos valises qu’il faut déjà les boucler pour le retour.
Quelques 5000 km plus loin, le temps de glisser de quelques fuseaux horaires, le temps d’un tampon sur un passeport et nous revoilà expatriés!