Ramadan kareem !

Et voilà, dès les premières lueurs du croissant de Lune, le Ramadan a commencé. La Lune que l’on doit voir de visu et non celle sortie d’une simulation virtuelle. Il paraît qu’en France, dès l’année prochaine, on se baserait sur des calculs scientifiques pour connaître la date du début du Ramadan. Les puristes ne sont pas d’accord. Pour ce genre de calculs, on peut faire confiance aux éphémérides astronomiques. Ce ne sont pas les marins qui s’en plaindraient. Car, avec cette méthode à l’ancienne, l’air de rien, jusqu’au D-day, on ne sait pas exactement quand  commence le Ramadan. Et de facto quand il finit. Ce n’est pas grand chose, mais pour organiser des plannings, des congés,… 1 jour est 1 jour. En fait, ce n’est pas si important, car tout tourne au ralenti ralenti pendant ce mois. Alors un jour de plus ou non…

Le jeûne. Je m’imaginais que le jeûne du Ramadan était une période de privation intense. Un mois au régime pain sec et eau. Ou, juste un bol de soupe avant d’aller dormir. Du point de vue scientifique, le jeûne ne commence que 6 heures après le dernier repas. Avant, on peut dire que c’est la digestion. Donc sur  une journée de 12 à 18 heures de jour, le jeûne dure  6 à 12 heures. Sur la fin, ça fait faim.  Dès le coucher du Soleil, c’est l’iftar, le rompage la rupture du jeûne et des interdits diurnes. Normalement, le tout avec une certaine retenue.
A Doha, tous les restaurants proposent des repas pour l’iftar. Leurs publicités  affichent une telle impression de faste et de buffet à volonté, qu’au final, on à l’impression que le mois de Ramadan, n’est pas aussi privatif que cela.  Enfin, je suis mauvaise langue, car le Ramadan, c’est avant tout le partage avec les autres. Et quoi de plus sympa qu’un bon restau à partager avec ses proches pour compatir ensemble de sa dure journée de jeûne./.