Category Archives: Qatar

Ecoutez Radio Oryx FM sur internet

Lancée au début de cette année 2011 (voir cette niouze), la radio francophone du Qatar (et du Golfe) ne cesse de se développer. Vous pouvez en écouter une tranche via internet en cliquant ici. Cette radio étant en partenariat avec RFI, ne vous étonnez pas d’y trouver des programmes “RFI”./.

Signal radio DCF77 au Qatar

Information pour ceux qui utilisent des équipements électroniques pilotés par le signal radio DCF77 émis par l’émetteur allemand de Mainhausen : le signal peut être capté au Qatar. Sa portée théorique est de 1500 à 2000 km. Mais il est capté sans problème (la nuit) à Doha (soit environ 4600 km à vol d’oiseau).

Information for those who use electronic equipments piloted by the DCF77 radio signal from the German transmitter of Mainhausen: the signal can be received in Qatar. Its theoretical range is 1500 to 2000 km. But it is easily received (at night) to Doha (about 4600 km as the crow flies)./.

Mise au vert

J’ai toujours pensé que s’évertuer à essayer de faire pousser contre-nature gazon, arbustes et arbres était un simple $igne à destination des autres. Gabegie d’eau dans un pays où la moindre goutte d’eau est produite à partir d’eau de mer désaliniée. Je serais curieux de connaître le bilan carbone d’un brin d’herbe ayant survécu, après la tendresse de l’hiver, au napalm estival.

A défaut d’être un $igne de ce type, cela peut éventuellement être un sϾgne de ce type-ci car la couleur verte est associée au paradis dans l’Islam. Un sϾgne de dévotion qui finit bien par rejoindre cet autre $igne, à force de vouloir être plus vert que son voisin.

Mais en fait, après plus de six mois passé ici, je me laisse à penser que ces touches de vert qui parsèment le sable jaune du désert sont plus des repères. Des repères visuels, temporels, olfactifs, auditifs, tactiles. Des marqueurs.

Quand on est un peuple qui vient du désert, le vert c’est l’oasis, la vie. Comme un marin perché en haut de sa vigie à la recherche d’une terre émergée, le caravanier, du haut de sa dune ou de sa monture scrute l’horizon à la recherche de son oasis, prochaine escale, son petit « feu vert » pour un espace de vie.


En occident, le « vert » fait partie de notre environnement quotidien : jardins, parcs, forêts… On ne se pose pas la question. C’est là, tout autour de nous. Intrinsèquement là. Tout simplement là.

Eh bien voilà, après une cure de désert, cela manque. Car dans le fond, le vert c’est la nature, la vie. Les saisons sont notre marqueur temporel, avec elles, les odeurs, les couleurs,…, la vie.

Qui n’a pas en mémoire un arbrisseau planté dans un jardin, et qui, saison après saison, grandit, déploie ses bourgeons que l’on scrutait avec impatience, fleurit, donne ses premiers fruits et ainsi de suite, jusqu’à finir, un jour par tirer sa révérence en nous pinçant le cœur car avec lui s’arrachent du fin fond de notre mémoire ces souvenirs enfouis dont il était l’inconscient catalyseur. Et lorsqu’il nous survit, il devient un trait d’union entre les générations, une mémoire.

Le désert est jaune. Jaune, la couleur du Soleil, de la vie. Jaune et vert sont liés. Sans jaune, pas de vert. Les deux ensembles font le bleu. L’eau. La vie.

Mais dans le désert, le jaune n’est pas couleur Soleil. Il est pâle, monotone, morose. Le désert ne rime pas avec vie. Pas de repère, le sable est meuble, les dunes se déplacent au grès du vent. Chercher sa route est un perpétuel enjeu de survie.

Alors oui, je préfère penser que ces touffes de verdure que les gens du désert s’efforcent de faire pousser sont de ces verts repères.

Ce retour en Europe, c’est un peu une mise au vert. Et au frais./.

Le Moyen Lorient se paie le Qatar PSG

Je fais suite à ma niouze précédente sur la valeur du sport au Qatar.
C’est devant un Parc des Princes plein à craquer que la saison de foot a débuté ce 6 août pour la version qatarienne du PSG. Avec un influx de plus de 80 millions d’euros en nouveaux joueurs, la pression médiatique était au rendez-vous. L’équipe de Lorient était au rendez-vous également.  Tout comme la pluie. Peut-être est-ce cette dernière qui a perturbé l’esprit  de jeu qatarien, car ici, quand il pleut, tout est chamboulé, surtout les chauffeurs. Lorient 1 – Qatar PSG 0.
A ce stade, peu importe le résultat. L’effet attendu est là : on en parle.
Par contre, si les investissements ne rapportent pas de dividende, il a fort à parier que des têtes seront sabrées. Business is business./.