Souvenez-vous, il y a quelques mois, un peu avant que la FIFA n’annonce le pays qui aura l’honneur d’organiser la coupe du monde de football 2022, lorsque je vous ai annoncé que nous allions au Qatar.
Le Qatar ? Cet étrange nom, venu de quelque part, qui sonne connu, sans vraiment savoir où est-ce que c’est.
Que d’aucuns nous avaient déjà projetés au pays desdits chevaliers, que d’autres durs de la feuille, sur le coup, avaient confondus avec une entreprise de tractopelles qui fait aussi dans la semelle. Que de préciser que c’était dans le Golfe, sitôt la conversation glissait sur le sport ! De préciser que l’on parlait du Golf-e- et non du Golf, que la rencontre se transformait en qatarsys ! Ahh ! Toute la famille (et surtout les enfants) au pays de la télé de Ben Laden! La qata en quelque sorte ! Et voilà que l’adrénaline accélére les qataires frémissements de vos palpitants. Qu’avais-je donc à fuir de notre Belgique d’adoption, si ce n’est quelques nuages gris, qui de temps en temps, ont tendance à transformer le ciel en qataractes, et qui, systématiquement me donnent des qatarrhes?
Mais bon, d’annoncer que ce pays semblait « sécure », que vous ne l’étiez pas pour autant à l’intérieur ! Dubitatifs et immobiles vous étiez, comme saisis de qatatonie. Une fois le qataclysme émotionnel passé, la pilule digérée, c’est qatalogue de voyages à la main qu’on évoque maintenant cette destination. Désert, mer, soleil, un mélange qui ne devrait pas empêcher la qatalase de faire son travail. Et, au final, il doit bien y avoir des qataplasmes contre les brûlures du soleil.
Toute cette qataphonie, pour dire que si aujourd’hui vous n’avez pas entendu parler du Qatar dans la presse écrite ou à la TV, c’est que, soit vous vivez au fond de qatacombes, ou, soit qu’il est temps de vous faire opérer de la qataracte./.