Il y a quelques semaines la presse locale s’est fait l’écho d’un débat qui fait rage au sein des foyers qatariens : faut-il recourir aux services de femme de ménage (maid) de Bosnie ? Il est vrai qu’à ce jour, le corps des femmes d’ouvrage travaillant dans les foyers qatariens est avant tout asiatique (principalement philippin). Il faut préciser qu’ici, le ménage, la cuisine, la garde des enfants, la lessive, …, est dans les mains des maids. Parfois tellement trop que l’état a du légiférer pour réglementer la quantité de maids que peut « détenir » une famille, ceci afin de ne pas déresponsabiliser les parents dans l’éducation des enfants et ne pas laisser se distendre le cocon familial. Il est aussi coutume d’avoir des boys pour les travaux un peu plus physiques : chauffeur, entretien des voitures, bateaux, chameaux, chevaux, jardins… (souvent indiens, pakistanais, sri-lankais, …).
Vous allez me demander où je veux en venir… Et si vous êtes encore accroché à ces lignes c’est bien grâce à la vignette en haut à gauche. Mais ne faisons pas fausse route, il ne s’agit pas de “minut-maid ” à la DSK. Ici, l’uniforme de rigueur fait vigueur.
Donc, pour être moins dépendant des maids asiatiques, certains souhaiteraient « importer » des maids occidentales, voire africaines. Et pourquoi pas des bosniennes, et plus particulièrement des bosniaques (bosniennes de confession musulmane) ? Tant qu’à faire, pour moins de 200 euros par mois, tant qu’à aller à l’usine, autant travailler au soleil, nourrie, logée…
Eh bien cette idée ne fait pas du tout l’unanimité chez les Qatariennes qui estiment que de faire entrer sous leur toit de jolies femmes européennes risquerait de tenter leur mari et détruire leur foyer. Sauf, sauf si elles ont plus de 40 ans ! Dur pour les quadras ! Voilà,  le pays des mille et une nuits n’est pas celui des panthères noir velours et des couguars. Un chasseur averti en vaut deux !

Peut-on penser que les maids bosniaques ne viendront pas seules, certainement en famille, avec au moins leur mari. Et c’est rassurant de savoir qu’il y aura des vrais bricoleurs dans les maisons. Dur dur pour les boys de services qui ne jurent et réparent tout qu’au silicone, enfin des vrais bricoleurs, électriciens, plombiers polonais bosniaques qui sauront certainement faire mieux avec leur outillage et de leurs mains. De quoi rassurer les Qatariennes ou les Qatariens ? Non ? M’enfin !?…