C’est la fête du mouton ! Eid mubarak ! (*)

Eh oui, quelques semaines après l’Aïd el-Fitr (la fête de la fin du Ramadan) voici venue le temps de l’Aïd el-Adha, la fête du sacrifice, que l’on appelle aussi l’Aïd al-Kabïr (la grande fête). C’est cet hommage à Ibrahim qui est célébré chaque année :  alors qu’il allait égorger son fils en signe de soumission à Dieu, celui-ci fut « miraculeusement » remplacer par un mouton ! Il donne lieu également à un pèlerinage à la Mecque où les fidèles croyants musulmans entament un rigodon autour de la Kaaba. C’est la fête la plus importante dans la religion musulmane.

A cette occasion, chaque famille musulmane égorge un mouton qu’elle partagera en 3 parts égales : une pour la famille, une pour les voisins et amis et une pour les pauvres (avec les meilleurs morceaux de viande).
De ce fait, je vais laisser le portillon ouvert afin savoir si nous sommes voisins. Ou pauvres. Les deux n’étant pas antinomiques.

Bien sûr, l’égorgement du mouton doit se faire selon un rituel précis.
Tiens, à Dunkerque les moutons ne sont plus à la fête. Plus d’abattage organisé (lire ici)! Cela risque de se traduire par une remise en service des baignoires de boucher.
Mais, sont-elles orientées vers la Mecque ?

Oups… revenons à nos moutons. Quelle que soit la religion : juive, musulmane ou catholique, le mouton est à la fête. Il n’y a que dans la dernière que le sacrifice de l’ovidé est aujourd’hui symbolique. Donc le mouton, c’est une question de religion. Et ceux pour qui religions, agneaux, brebis égarées et moutons c’est kif-kif bourricot, il ne faut plus compter sur Panurge pour en dessiner.

Et –très tôt- ce matin, rien n’a fait, après l’appel des haut-parleurs, impossible de se rendormir, même en comptant les moutons… qui seront sacrifiés aujourd’hui !

(*) Bonne fête de l’Aïd

Au fait, on parle de “mouton”, mais de quoi parle-t-on exactement :